Le manifeste
La prospective est un ensemble de pratiques d’une étonnante diversité. C’est certes une discipline universitaire, mais à côté des travaux académiques, de multiples « artisans de la prospective » scrutent tendances et signaux faibles, imaginent et mettent en oeuvre des méthodes originales de décider et d’anticiper.
Nous avons souhaité que les praticiens, observateurs, théoriciens, infomédiaires de ces pratiques et de ces méthodes puissent se rencontrer et débattre et que les échanges ne soient pas seulement virtuels. La « rencontre fortuite d’un blog de consultant et d’un rapport téléchargeable du CGSP sur un iPad », pour paraphraser Isidore Ducasse, est toujours possible. Mais elle est moins excitante qu’un débat bien réel dans un endroit convivial.
Nous avons voulu que ces débats se déroulent dans un lieu public, un café (sympathique) où toute personne intéressée, curieuse, puisse discuter librement et gratuitement (il lui faut quand même payer son café ou sa soupe à l’oignon) de prospective, sans exclusive, sans ligne directrice, sans souci de clientèle, de réputation académique ou d’intérêts de boutique. Un lieu convivial où l’on se réunisse autour d’un verre ou d’une assiette, un « café de la prospective ».
Le Café de la prospective est animé par des bénévoles qui peuvent par ailleurs travailler pour des institutions publiques ou commerciales : CNAM, cabinets de consultants, etc., mais il n’est rattaché à aucune de ces institutions, n’est sponsorisé par personne, invite qui il veut et souhaite que pendant ses réunions la parole soit totalement libre.